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Explications sur l’autisme selon l’Organisation Diplomatique de l’Autistan
Vous voulez comprendre l’autisme, mais tout ce que vous avez lu ou entendu jusqu’à maintenant vous semble peu clair, contradictoire, et insatisfaisant.
Nous pensons que la plupart des personnes qui vont lire nos explications sur l’autisme dans cette page auront le sentiment de comprendre enfin véritablement les principes essentiels de l’autisme, et de mieux savoir “comment penser” pour avoir des idées réalistes et claires sur l’autisme, ce qui est indispensable pour mieux savoir comment faire avec les autistes.
*E0* Réflexions préalables et nécessaires
- Presque toutes les tentatives pour “expliquer l’autisme” sont erronées, parce qu’elles ne comprennent pas la nature profonde de l’autisme.
- Ceci est dû au fait que ces tentatives reposent sur un “référentiel non-autistique” qui est perçu comme “juste” et “valide”.
- Le meilleur moyen de comprendre et d’expliquer l’autisme, c’est d’utiliser un mode de pensée autistique, sans être influencé par les théories et les formatages non-autistiques.
- Les personnes non-autistes perçoivent déjà le caractère absurde et dangereux du système social global actuel, mais elles ne peuvent pas “sortir de leurs boîtes”, de leurs conventions et habitudes de pensée, et elles sont prisonnières d’une illusion plus forte qu’elles-mêmes.
Elles en perçoivent parfois le caractère illusoire, mais elles ne peuvent rien y faire, car elles sont entraînées dans une sorte de tourbillon social, et de “pensées obligatoires” (comme par exemple l’idée qu’il est “obligatoire” de communiquer et d’être bien adapté socialement, et que dans le cas contraire, on a forcément un problème psychologique, ce qui est une idée absurde, quand on y réfléchit quelques instants). - La sensation “d’erreur générale officiellement valide” génère un mal-être et une “psychose sociale” générale, qui entraîne la peur de tout, la peur de l’inconnu, le rejet automatique des personnes “différentes”, le repli dans l’individualisme, l’égoïsme, le matérialisme, le confort, la jouissance des plaisirs matériels et des illusions, ce qui entraîne des exigences de productivité, de rentabilité, et des standards de “sécurité” de plus en plus élevés, qui guident les politiques publiques, d’une manière qui défavorise les minorités naturelles (comme les autistes), et qui, finalement, leur rend la vie de plus en plus impossible.
- Si on réfléchit d’une manière “autistique”, honnêtement, sans tenir compte des croyances et conventions “sociales”, on comprend très vite que le système social non-autistique et les “modes de pensée socialement acceptables” sont erronées et en conflit avec les lois naturelles de la vie.
- On comprend aussi que les caractéristiques et qualités autistiques sont tout à fait valides et intéressantes, mais qu’elles sont en conflit avec le système social, qui est lui-même en conflit avec la Nature et avec “ce qu’il faudrait faire”.
- Si, et seulement si, on commence en partant du principe que les modes de pensée et de fonctionnement “normaux”, “socialement acceptables”, sont très discutables, et souvent très problématiques, alors, seulement, on peut commencer à être dans un état d’esprit “compatible” avec l’autisme, et on peut commencer à comprendre.
- Za izo, il faut oublier toutes les idées reçues, il faut sortir des “formatages sociaux” (ce qui est particulièrement facile pour un autiste).
- Si vous acceptez d’essayer de penser de cette manière, de manière “logique et honnête”, et de reconnaître les défauts et les absurdités du “système non-autistique”, alors vous lirez avec intérêt nos explications générales sur l’autisme, dans les points suivants.
- Cette page d’explications de l’autisme par des autistes, “à la source”, est un exemple de réalisation concrète correspondant au “but” -G0500- (“Expliquer l’autisme”) de notre organisation.
Les informations présentées sur cette page sont très basiques, et elles peuvent être développées par le moyen d’échanges divers, de communications et de rencontres.
*E1* L’autisme
- L’autisme n’est ni une maladie, ni un ensemble de “troubles”.
- L’autisme est une particularité humaine naturelle, caractérisée notamment par l’authenticité, la vérité, la pureté, la cohérence, l’harmonie, la rectitude, et la résistance aux altérations de ces caractéristiques.
- Les autistes possèdent des qualités qui sont propres à l’autisme (et qui ne sont pas des “qualités sociales”).
- L’autisme lui-même est une qualité, puisqu’il ressemble à une forme d’auto-protection et de défense naturelle de l’humain contre les atteintes, les dégradations, les dénaturations et les dangers résultant de la plupart des constructions sociales artificielles (comme les codes sociaux, conventions, systèmes de pensée, réalisations matérielles…) qui méprisent les qualités originelles de l’être humain, qui sont préservées chez les autistes.
*E2* Les “troubles autistiques”
- Les autistes ne ressentent pas le besoin ni l’obligation de communiquer ou d’être adaptés à un fonctionnement social général qu’ils perçoivent, instinctivement, comme incohérent et nocif.
- Les personnes non-autistes croient que cette adaptation est indispensable, et qu’elle est la preuve d’une bonne santé mentale.
- Ces personnes croient donc que l’inadaptation autistique est forcément le signe d’une déficience mentale.
- Ce qui est appelé “intérêts restreints” correspond aux capacités de focalisation et de richesse de la pensée des autistes, et cela est utile pour leur “chemin de vie particulier”, auquel ils ont droit. Mais comme ces intérêts et passions sont trop inhabituels pour les personnes non-autistes, et qu’elles ne sont pas capables d’en faire autant, alors elles croient que cette particularité est un “problème”.
- D’une manière générale, le mode de pensée des personnes non-autistes fait qu’elles croient que tout ce qui n’est pas “habituel”, standard, “normal”, par rapport à leur groupe social, est quelque chose de “mauvais” et signe d’un problème psychique personnel. C’est ce qui explique pourquoi les personnes non-autistes font, automatiquement, tous les efforts possibles pour être ou paraître adaptées et “normales” (puisque, contrairement aux autistes, elles se jugent par rapport au regard des autres, qui les condamnera si elles paraissent “bizarres”).
- Certains “troubles autistiques” sont des “troubles” uniquement du point de vue des personnes non-autistes, mais pas du point de vue des autistes.
Pour nous, ce ne sont donc pas des “troubles”, mais des caractéristiques autistiques qui doivent être respectées au lieu d’être découragées ou moquées. - Certains “troubles autistiques” entraînent de vraies difficultés rendant la vie très compliquée, dans le système social actuel (dirigé par les normes, les interactions sociales constantes, complexes et subtiles, etc.).
Ces difficultés justifient des “apprentissages”, de la part de la personne autiste, pour savoir comment “survivre” dans ce “système social artificiel”, totalement inhospitalier pour un “être naturel”. - Les souffrances ne viennent pas de l’autisme, ni des “troubles autistiques”, mais des réactions d’incompréhension et de rejet, de la part des des personnes non-autistes, incapables d’accepter les personnes “non-formatées”.
- Les souffrances peuvent venir aussi des pensées et conceptions non-autistiques erronées, qui, souvent, ont pour effet de culpabiliser et d’inférioriser les autistes, ce qui entraîne parfois une “obsession” (exagérée et superflue) pour être adapté ou pour paraître adapté.
- Quand un autiste renie ou cache ses caractéristiques autistiques, cela peut provoquer un “handicap invisible” qui empêche les personnes non-autistes de faire des efforts d’adaptation. Ceci enferme l’autiste dans une sorte de “prison du rôle de non-autiste” (obligation de jouer un rôle de non-autiste), ce qui peut entraîner des conflits psychologiques intérieurs pouvant mener au suicide, surtout quand la personne autiste croit “que le système a raison”.
- Certains autistes présentent des “troubles” typiquement “non-autistiques”, qui résultent en réalité de mauvaises adaptations au ‘non-autisme”, réalisées de manière autistique (souvent avec excès), sans vraiment pouvoir comprendre les “justifications” de ces adaptations (puisque, de toute façon, pour le mode de pensée autistique, elles ne peuvent pas être justifiées).
*E3* Les “comorbidités”
- Le terme “comorbidités” désigne les maladies et problèmes de santé qui sont notablement présents dans la population autiste.
- Ces problèmes existent également chez les personnes qui ne sont pas autistes.
- Ces problèmes ne sont donc pas propres à l’autisme, et ne font pas partie de l’autisme.
- Même si on pouvait montrer que certains de ces problèmes pourraient résulter de l’autisme ce ne serait pas une raison suffisante pour vouloir “supprimer l’autisme”.
- Il serait certainement utile de trouver des solutions pour ces problèmes, d’une manière générale et sans nuire à l’autisme.
*E4* Le handicap
- Si on utilise le mot “handicap” dans le sens habituel de “déficience”, “défaut”, “manque”, “imperfection” inhérente à la personne, l’autisme n’est pas un “handicap” car il n’y a rien qui prouve que l’autisme (tel que nous le définissons plus haut dans le point 1) comporterait un “défaut ou une erreur intrinsèque”, bien au contraire.
- Nous utilisons le mot “handicap” dans le sens général de “désavantage” ou “obstacle”, et non pas dans le sens de “déficience”, “défaut””, “invalidité”, ni avec un autre point de vue considérant que les personnes “normales” sont forcément “supérieures”.
- L’autisme lui-même n’est pas un handicap, quelles que soient les manières dont on définit la notion de “handicap” (comme ci-dessus), mais “l’absence de considération correcte de l’autisme par le système social” (y-compris par la famille) entraîne forcément de nombreuses difficultés pour les autistes, qui les empêchent d’accéder aux niveaux de qualité de vie et de liberté dont jouissent les personnes non-autistes (dont le système social définit et impose des règles qui favorisent la majorité et négligent les minorités).
- Cette “absence de considération correcte de l’autisme”, lorsqu’elle rencontre une personne autiste, provoque des situations difficiles, pénibles, hostiles, qui désavantagent, excluent et pénalisent l’autiste : on peut donc dire alors que celle-ci est “handicapée socialement” par les “déficiences” du système général.
- Aucun handicap ne devrait entraîner un sentiment de honte ou d’infériorité.
Dans le cas de l’autisme (dont l’absence de considération correcte entraîne un handicap social), les autistes devraient logiquement être contents d’être “handicapés par rapport à un système social qui est lui-même défectueux, absurde et en conflit évident avec les lois de la Nature”. - Autrement dit, il n’y a rien de mal à être inadapté à une société elle-même inadaptée à la vie (la vie telle qu’elle devrait être, sans artifices et illusions toxiques).
Ceci correspond à la phrase du philosophe Jiddu Krishnamurti : “Ce n’est pas un signe de (bonne) santé, que d’être (bien) adapté à une société profondément malade”. - Il est très important de bien comprendre tout cela, pour arrêter de considérer l’autisme de manière négative et fausse, et pour diminuer ou supprimer certaines souffrances psychiques (sentiment d’infériorité et “d’avoir – ou être – un problème”) de ceux des autistes qui découvrent l’autisme au travers du prisme erroné de la vision non-autistique habituelle (et officielle) za autism.
- Le fait de comprendre ces choses aide beaucoup pour atteindre le but -G0300- de notre Organisation (“Dignité pour les autistes”), et bien sûr cela aide également pour certains de nos autres buts, par exemple en amenant nos interlocuteurs à un état de pensée permettant de comprendre l’autisme correctement, et, donc, de prendre des décisions plus adaptées, justes, et non-défavorables pour les autistes.
- Bien sûr que nous avons des problèmes, mais ces problèmes ne sont pas des “déficiences à cause de l’autisme”, mais des “difficultés à cause du non-autisme”.
- Lorsque nous commençons à comprendre que, même si nous avons un “problème” avec le système social, nous n’avons pas de problème avec le “référentiel naturel”, et que le système social a un vrai problème énorme et grave d’inadaptation à la Nature, alors nous pouvons commencer à voir la vie de manière positive, et nous pouvons commencer à décider de notre vie, en étant moins influencés, trompés et victimes des illusions et des “Troubles Non-Autistiques”.
*E5* Les “Troubles Non-Autistiques” (ou “Troubles du Non-Autisme”)
Important : Le fait d’être une “personne non-autiste” n’implique pas nécessairement d’être “atteint par les Troubles Non-Autistiques” (et heureusement).
Mais ces défauts existent bien, et – par définition – ils ne sont pas présents chez les autistes (“non-socialisés”), d’où leur appellation “Troubles Non-Autistiques” (ou “Troubles du Non-Autisme”).
- Le concept de “Troubles Non-Autistiques”, inventé par Eric L., a été exposé publiquement par celui-ci, pour la première fois, ku Almaty (KZ) ndi 12 février 2016.
(Ce concept est assez proche du concept de “syndrome neurotypique”, mais il est plus précis.) - Ce concept présente une terminologie volontairement provocatrice, qui a pour but d’inciter les personnes non-autistes à réfléchir aux défauts des systèmes et conventions qu’elles considèrent comme “valides” et “justes”.
- Mais il ne s’agit pas seulement de provocation et de recherche de rétablissement d’une certaine justice.
Poyeneradi, quand on commence à étudier les “Troubles Non-Autistiques”, on est véritablement effaré par leur quantité et leur gravité.
En comparaison, les trois ou quatre petits “troubles” des autistes, paraissent relativement insignifiants. - Cette gravité est l’une des raisons qui empêchent les personnes non-autistes de réfléchir honnêtement et courageusement aux déficiences de leurs “systèmes”. Cela peut donner le vertige, et entraîner une sorte de blocage de la pensée.
- Il existe une autre chose importante qui empêche la plupart des personnes non-autistes de réfléchir à tout cela : c’est leur “absence d’autisme”. Poyeneradi, leurs pensées dont très influencées et dépendantes des systèmes et des conventions sociales dans lesquelles elles vivent, et donc elles peuvent difficilement s’en extraire pour voir les choses avec la distance nécessaire.
- Voir tout cela avec distance ne requiert aucun effort pour un autiste. Au contraire, cela fait partie de notre nature et de nos qualités, et nous sommes obligés en permanence de constater les aberrations internes propres aux multitudes de “systèmes sociaux”, qui sont tous en conflits entre eux (forcément, puisque chaque système s’éloigne de la vérité et de la réalité naturelle).
(Les contrariétés et frustrations que nous ressentons en constatant tout cela, sont des exemples de souffrances qui ne viennent pas de l’autisme en tant que chose négative, comme expliqué plus haut). - Il serait très long et fastidieux d’exposer ici la liste des “Troubles Non-Autistiques”, et les explications montrant à quel point ceux-ci sont la cause des souffrances des autistes.
- On peut toutefois mentionner quelques catégories importantes :
- Les Troubles Non-Autistiques de la Communication
- Les Troubles Non-Autistiques de la Socialisation
- Les Troubles Non-Autistiques des Intérêts Limités
- Le Trouble Non-Autistique de l’Incompréhension de l’Autisme
*E6* Naturalité, cohérence, sensibilité, et atteintes
- Les “atteintes” peuvent être appelées “agressions neurologiques” puisque tout est véhiculé par le système neurologique de perception, et traité par le cerveau.
- On peut faire une distinction entre les agressions neurologiques “zomverera” (ou “externes”), et les agressions neurologiques “mentales” (ou “internes”).
- Les atteintes peuvent être sensorielles ; ce sont des signaux avertissant la personne que quelque chose est incohérent, problématique ou dangereux dans l’environnement physique. Ce n’est pas une question de “grande sensibilité aux sons, aux lumières, aux odeurs, ou toucher”. C’est une question de grande sensibilité aux incohérences (qui, ici, sont perçues au niveau sensoriel).
- Les atteintes peuvent être sensorielles et mentales. La perturbation sensorielle entraîne une perturbation mentale, généralement liée à la conscience (plus ou moins précise) de l’incohérence, de l’injustice, de la fausseté, du fait que quelque chose n’est pas correct (ce qui est donc “automatiquement rejeté” par la pensée autistique”).
- Les atteintes peuvent être “mentales” : la personne autiste va penser à une aberration qu’elle perçoit, et ceci va provoquer une perturbation de son sens de la cohérence et de l’harmonie (ce que l’on peut souvent appeler “justice”) ; ensuite, très rapidement, la rectitude et la pureté de son système de pensée va établir de nombreuses connexions mentales correspondant à tous les rapports qu’elle voit avec le problème constaté (ces connexions peuvent aller beaucoup plus loin que chez les personnes non-autistes, dont la pensée se limite à choisir parmi quelques chemins pré-établis, avec des “solutions toutes prêtes”, rapides et rassurantes, socialement décidées et validées, pour chaque sujet connu).
- Si la personne autiste focalise sa pensée sur une perturbation (et sur l’incohérence et l’injustice de la situation), alors il peut se produire une sorte de “réaction en chaîne” ou de “résonance”, comme une cloche métallique. Chez une personne non-autiste, le problème sera vite dissipé et oublié, comme si on frappe sur une cloche en plastique.
- Si la personne autiste essaie de s’exprimer pour demander la diminution ou la cessation des perturbations (qui sont presque toujours imposées par l’environnement social), elle ne sera pas comprise, ou on ne la croira pas.
- Alors, l’ensemble des souffrances (sensorielles et mentales), aggravé par la frustration de l’impossibilité de se faire comprendre, et d’être cru(e), et par le sentiment d’injustice et d’incohérence sociale, tout cela va finalement conduire à une “crise autistique” que personne ne va comprendre (sauf les personnes qui ont lu – et qui ont compris – les explications de cette page).
- En vieillissant, la personne va vivre de plus en plus d’expériences douloureuses similaires, qui n’obtiendront jamais de solutions (puisque les personnes non-autistes ne peuvent pas et/ou ne veulent pas faire d’efforts pour comprendre et pour s’adapter suffisamment).
- Et donc, à chaque nouvelle atteinte, la pensée de la personne va faire des connexions avec toutes les autres atteintes antérieures de type similaire, et aussi avec la pensée qu’il n’y a jamais de solutions ni d’efforts de la part des autres, et tout ceci va finir par provoquer des situations de souffrance et de désespoir, et souvent, des crises, de plus en plus sévères, qui peuvent parfois se terminer par le suicide.
- C’est aussi pour éviter de tomber dans tout cet “engrenage” que beaucoup d’autistes ressentent, instinctivement, qu’il ne faut surtout pas y commencer se rapprocher de tout cela.
- Ceci est l’une des raisons pour lesquelles beaucoup d’autistes restent “dans leur monde”, même si la plupart d’entre eux ne peuvent pas expliquer ces choses, puisque tous ces “raisonnements sociaux” n’ont pas de sens, de valeur, et n’existent pas pour eux.
Les chapitres suivants, très importants également, ne sont pas développés pour l’instant sur cette page.
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