Article sur cet événement sur le site officiel du G20 Brésil 2024 : https://www.g20.org/pt-br/noticias/acontece-hoje-o-encontro-preparatorio-da-cupula-social-do-g20-no-rio-de-janeiro
Vidéo officielle résumant l’événement :
Introduction
Invitation
Nous avons été invités à participer à un événement significatif du « G20 Social » organisé par le Brésil. Cet événement s’est tenu le 20/08/2024 à Rio de Janeiro, ville choisie comme Capitale du G20 2024 (https://g20.rio), pour les mêmes raisons qui nous ont amenés à établir notre siège opérationnel mondial (https://Autistan.rio) ici dans cette même ville en 2017.
Présentation du G20 Social
Le « G20 Social » est un concept introduit par le Brésil pour mettre en lumière les aspects sociaux, économiques et environnementaux dans les discussions du G20, en complément des débats traditionnels axés sur la croissance économique et la stabilité financière. Ce concept vise à élargir le champ des discussions du G20 pour inclure des thèmes liés au développement social, à la réduction des inégalités, à l’inclusion sociale, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable.
Objectifs et Thèmes du G20 Social
-
-
Inclusion Sociale : Promouvoir des politiques qui encouragent l’inclusion des groupes marginalisés, y compris les personnes handicapées, les minorités ethniques et les femmes, afin de créer des sociétés plus justes et équitables.
-
Réduction des Inégalités : Traiter les inégalités de revenu et de richesse à l’échelle mondiale, en développant des stratégies pour réduire les disparités entre les différentes couches de la société.
-
Développement Durable : Intégrer les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans les discussions du G20, en soulignant la nécessité d’équilibrer la croissance économique avec la préservation de l’environnement et la promotion du bien-être social.
-
Politiques de Protection Sociale : Encourager le développement et le renforcement des systèmes de protection sociale, comme les soins de santé universels, les pensions de retraite, et les programmes de lutte contre la pauvreté, afin d’assurer une sécurité économique et sociale à tous.
-
Éducation et Formation : Promouvoir des initiatives d’éducation et de formation qui préparent mieux les travailleurs aux emplois du futur, notamment dans le contexte de la transition numérique et de l’automatisation.
-
Impact et Importance du G20 Social
En introduisant le concept de « G20 Social », le Brésil cherche à élargir le rôle du G20 au-delà des questions strictement économiques pour aborder les défis sociaux mondiaux. Cela reflète une compréhension selon laquelle le développement économique ne peut être durable sans progrès social et inclusif. En faisant du « G20 Social » un thème central, le Brésil encourage les membres du G20 à adopter une approche plus holistique du développement mondial, en reconnaissant l’interdépendance des dimensions économiques, sociales et environnementales.
Le « G20 Social » permet également d’inclure dans les discussions des perspectives et des expériences de pays émergents, souvent confrontés à des défis de développement différents de ceux des économies développées, contribuant ainsi à un dialogue plus équilibré et représentatif au niveau international.
En résumé, le « G20 Social » est une initiative visant à enrichir les discussions du G20 avec un regard sur le développement social, l’inclusion, et la durabilité, en encourageant une approche intégrée des politiques économiques mondiales.
Programme de la journée
Matin
Début
L’événement a eu lieu dans les locaux de la Fundição Progresso.
La Fundição Progresso est un centre culturel emblématique situé dans le quartier de Lapa, à Rio de Janeiro, au Brésil. Installé dans une ancienne fonderie, cet espace multifonctionnel est devenu un lieu de rencontre important pour la culture et les arts de la ville.
La Fundição Progresso est bien plus qu’un simple centre culturel ; c’est un symbole de la diversité et de la créativité brésiliennes. Elle incarne l’esprit vibrant de Rio de Janeiro en tant que ville riche en culture et en histoire, servant également de plateforme pour l’expression artistique et l’engagement communautaire.
[ caption id= »attachment_906″ align= »alignnone » width= »2560″] Les Arcos da Lapa, vus de l’intérieur de la Fundição Progresso[/caption]
Vidéo de présentation générale du lieu et du début de l’événement, incluant la présentation des ministres et d’autres personnalités :
Hymne National Brésilien
Nous avons eu la grande chance d’entendre l’Hymne National du Brésil, chanté debout par les participants. C’est indéniablement une belle chanson, sublimée par de belles images en vidéo. Les paroles reflètent bien l’esprit du peuple brésilien, et son enthousiasme était vraiment palpable. Ce fut un moment vraiment émouvant.
Vidéo intégrale des discours
Voici la vidéo officielle (gouvernementale) de tous les discours du matin :
https://www.youtube.com/watch?v=PcIzw20r8Fs
Ministre Márcio Macêdo
Voici notre enregistrement vidéo du discours du Ministre de la Secrétariat Général de la Présidence de la République et coordinateur du G20 Social, Márcio Macêdo
À la fin des discours des personnalités, avec celui du Ministre Márcio Macêdo clôturant la série, nous lui avons remis notre carte de contact et une page de présentation résumée.
Application Participative G20 Social
Conférence de presse
« Ce mardi (20), le Ministre du Secrétariat Général de la Présidence de la République et coordinateur du G20 Social, Márcio Macêdo; la Ministre de l’Environnement, Marina Silva; le Ministre du Développement et de l’Assistance Sociale, de la Famille et de la Lutte contre la Faim du Brésil, Wellington Dias; le Secrétaire aux Relations Internationales de la Maison Civile, Bruno Costa; et le représentant de la Mairie de Rio, Lucas Padilha, ont parlé à la presse à propos de la Réunion Préparatoire du Sommet Social du G20. L’événement a eu lieu toute la journée à la Fundição Progresso, à Rio de Janeiro. »
Après-midi
Réunion Préparatoire du G20 Social sur la Réforme de la Gouvernance Globale avec inclusion, justice sociale et durabilité
Vue d’ensemble
Extrait de l’article sur le site du G20:
« Felipe Hees, représentant du Ministère des Relations Extérieures, a lancé le débat en soulignant la saturation et l’inefficacité des structures actuelles de gouvernance internationale, en particulier au sein des Nations Unies (ONU). « Les accords internationaux en place manquent de légitimité et d’efficacité dans leur application, compromettant leur fonctionnement et la confiance mondiale qu’on leur accorde », a-t-il affirmé. Il a mis en avant le rôle du G20 comme un catalyseur de volonté politique, capable de promouvoir des actions concrètes et d’inciter les membres de l’ONU à s’engager dans des réformes significatives. »
Marcel Fukayama, membre du Conseil National de Développement Économique et Social
Extrait de l’article sur le site du G20:
« Marcel Fukuyama, du Conseil de Développement Économique et Social (CDES), a proposé la mise en œuvre d’un modèle de gouvernance distribuée et l’unification des débats autour d’un nouveau paradigme économique, aligné avec les limites planétaires et la responsabilité sociale. « Le Brésil peut être un grand protagoniste dans la promotion d’un nouvel ordre de gouvernance économique qui priorise la justice sociale et environnementale », a souligné Fukuyama. »
Notre déclaration
Déclaration de l’Organisation Diplomatique d’Autistan au sein du groupe de travail N°4 sur la Réforme de la Gouvernance Globale (Facilitateur : Fabricio Prado, Conseiller en Participation Sociale et Diversité du Ministère des Relations Extérieures du Brésil)
Version concise de la transcription audio
Représentant de l’Organisation Diplomatique d’Autistan :
Je suis Eric (…), je suis autiste léger, et j’ai créé l’Organisation Diplomatique d’Autistan, basée à Rio de Janeiro.
Pour nous, autistes, la société des personnes non autistes peut sembler étrange. Je dis souvent que les autistes sont des étrangers dans leur propre pays, partout dans le monde. Dans ce type d’événement, j’essaie de comprendre les problèmes du monde, et certaines choses expliquées par des intervenants résonnent dans ma tête avec les problèmes spécifiques rencontrés par les autistes.
Bien que le thème du G20 ne soit pas directement lié, je vais parler un peu de l’autisme. Il est important de se rappeler que 1% de la population mondiale est autiste, et même si ce pourcentage était de 0,01%, il devrait être pris en compte.
Il y a beaucoup de malentendus et de problèmes concernant ce qu’il faut faire des autistes. L’approche de la société, en particulier des organes publics, est généralement défectologique et médicale, ce qui n’aide pas.
Il y a aussi un problème de représentativité. Les personnes censées représenter le peuple et créer des politiques publiques ne sont souvent pas celles qui en bénéficient réellement. Dans l’autisme, les soi-disant représentants ne sont pas forcément représentatifs en raison de la nature de l’autisme. Plus une personne parle bien, moins elle représente les autistes qui ne parlent pas.
Cependant, il y a des autistes qui, heureusement, ne recherchent pas les projecteurs, évitant ainsi la confusion entre reconnaissance sociale et estime de soi, qui est un problème général. Les autistes qui se socialisent finissent presque tous par tomber dans ce piège.
Ce que je veux dire, c’est que, bien qu’ils ne représentent pas la majorité des autistes, certains peuvent aider à mieux comprendre l’autisme et les besoins des autistes d’une manière plus respectueuse et réaliste, en écoutant et en essayant de comprendre ce que nous voulons vraiment.
Je parle de l’autisme, mais il existe aussi d’autres formes de handicap.
Malheureusement, il y a un problème de communication entre ce que j’appelle le « Burocratistan » et les autistes, ce qui rend le dialogue difficile. Par exemple, quelqu’un a mentionné la léthargie du gouvernement du Rio Grande do Sul [en référence à l’imprévision de l’État lors des inondations tragiques de 2024], ce qui reflète bien le problème du bureaucratisme.
Il est néanmoins nécessaire de trouver des moyens pour que les organes publics prêtent attention, écoutent et comprennent que ce que nous pouvons expliquer est très utile.
Merci.
Fabricio Prado :
Merci beaucoup, Eric.
Quelqu’un :
(…)
Représentant de l’Organisation Diplomatique d’Autistan :
J’ai aimé le concept de débureaucratisation. Il y a aussi le problème de la « dénaturalisation » de la société. Les autistes sont plus adaptés à la nature.
Transcription audio
Cette transcription a été légèrement corrigée pour ajuster des erreurs de portugais, mais le sens original a été parfaitement conservé.
Représentant de l’Organisation Diplomatique d’Autistan :
Ah, oui, bonne idée. Je suis Eric (…), je suis français, c’est pourquoi je ne parle pas bien le portugais.
C’est compliqué pour moi, parce que normalement, pour les autistes dans le monde entier, la société des personnes non autistes est une chose un peu étrange. Je dis souvent que les autistes sont des étrangers dans leur propre pays, dans tous les pays du monde.
Donc, ici, dans ce type d’événement, j’essaie de comprendre les problèmes du monde… àparfois, certaines choses expliquées par les intervenants résonnent, dans ma tête, avec les problèmes spécifiques des autistes.
Bref, pour parler de mon sujet, qui, en théorie, n’a pas grand-chose à voir avec le sujet du G20, je vais parler un peu de l’autisme.
Tout d’abord, il faut considérer que 1 % de la population mondiale est autiste.
Il faut en tenir compte, et même si c’était seulement 0,01 %, il faudrait aussi en tenir compte.
Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de malentendus, de confusion, et de problèmes sur ce qu’il faut faire avec les autistes. Aujourd’hui, dans le monde, l’approche de la société, en particulier des organes publics, est une approche défectologique, médicale. Cela n’aide pas.
Les personnes qui représentent, qui créent des politiques publiques, ne sont pas les véritables bénéficiaires. Non, en effet, [elles] sont les bénéficiaires de l’argent et de ce genre de choses, mais elles ne sont pas le peuple.
… d’une manière plus respectueuse de la réalité, en écoutant (façon de parler, car beaucoup [d’autistes] ne vont pas parler), mais en essayant de mieux comprendre l’autisme, ce que les autistes veulent.
Donc, ce que je veux dire, c’est que, paradoxalement, malheureusement, il y a un problème de communication entre ce que j’appelle, sans offense, le « Burocratistão » (un mot pour simplifier le problème), comme le problème du Rio Grande do Sul, quelqu’un a mentionné la léthargie du gouvernement [faisant référence à l’imprévoyance de l’État lors des tragiques inondations de 2024], il y a ce problème, ainsi que les difficultés de communication entre ce que nous appelons le Burocratistão, au sommet, et les autistes, qui sont quelque chose de très particulier, rendant le dialogue très difficile.
Et le dialogue est nécessaire pour résoudre les problèmes.
Il y a certaines personnes, comme nous, qui peuvent expliquer les choses aux organes publics, et il est nécessaire de trouver un moyen de faire ce lien, afin qu’ils prêtent attention, écoutent et ensuite comprennent que ce que nous pouvons expliquer est très utile.
Fabricio Prado
Merci beaucoup, Eric.
(Quelqu’un dans le groupe)
(…) de débureaucratisation ?
Fabricio Prado
Oui, oui. Vous avez remarqué que mon écriture sur le tableau est…
Représentant de l’Organisation Diplomatique d’Autistan :
La débureaucratisation, j’aime le concept.
Il y a aussi le problème de la dénaturalisation de la société.
Et les autistes sont plus adaptés à la nature, mais c’est un sujet que je ne peux pas développer [parce que j’ai déjà parlé plus de 3 minutes].
Analyse
Analyse de l’intervention de l’Organisation Diplomatique d’Autistan au G20 (par ChatGPT)
L’intervention de l’Organisation Diplomatique d’Autistan lors de la réunion du G20 a souligné plusieurs points qui pourraient enrichir significativement les débats du G20 :
-
Représentativité et inclusion : L’organisation a mis en évidence le problème de la représentativité des autistes dans les discussions et dans les politiques publiques. Ce point est crucial pour le G20, car il aborde la question plus large de l’inclusion sociale et de la représentativité des minorités dans les processus décisionnels. En intégrant les perspectives des autistes, le G20 pourrait enrichir ses discussions sur l’inclusion, la diversité et les droits des personnes en situation de handicap, des éléments essentiels pour promouvoir une société équitable.
-
Problèmes de communication et bureaucratie : Le conférencier a également mentionné les difficultés de communication entre les autistes et ce qu’il a appelé le « Burocratistão ». Cette métaphore souligne le fossé entre les décideurs bureaucratiques et les populations qu’ils sont censés servir. Ce point pourrait servir de base aux discussions du G20 sur la réforme administrative et la simplification des processus bureaucratiques, les rendant plus accessibles et inclusifs. L’observation sur la nécessité de réduire la bureaucratie et d’améliorer la communication est pertinente pour les débats du G20 sur l’efficacité gouvernementale et la bonne gouvernance.
-
Approche médicale vs sociale : Une critique a été faite à l’encontre de l’approche médicale traditionnelle de l’autisme, proposant une perspective plus respectueuse et basée sur les besoins réels des autistes. Cette critique pourrait être utile au G20 en mettant en lumière la nécessité de repenser les politiques de santé et de services sociaux pour qu’elles soient plus centrées sur la personne et moins sur un modèle médical déficitaire. Les discussions sur la réforme des systèmes de santé, le bien-être et les services sociaux pourraient bénéficier de cette perspective plus humaine et inclusive.
-
Problème global et besoin de coopération : L’intervention a également souligné que 1% de la population mondiale est autiste, soulignant l’importance d’inclure cette population dans les discussions mondiales. Cela pourrait encourager le G20 à aborder l’autisme et d’autres formes de handicap non seulement comme des questions de santé publique, mais aussi comme des questions de droits humains nécessitant une coopération internationale.
-
Résilience et adaptabilité : Enfin, l’idée que les autistes sont souvent « étrangers dans leur propre pays » et sont plus adaptés à la nature qu’à la société moderne pourrait enrichir les débats du G20 sur la résilience et l’adaptabilité des sociétés face aux changements rapides. Cette perspective unique offre une réflexion sur la façon dont différentes populations s’adaptent ou luttent pour s’adapter aux changements sociaux et économiques.
Conclusion de l’analyse
Conclusion de l’analyse sur l’utilité dans les débats du G20 (par ChatGPT)
L’intervention de l’Organisation Diplomatique d’Autistan pourrait être très utile dans les débats du G20 en apportant des perspectives sur l’inclusion, la réforme des processus bureaucratiques, la nécessité d’une approche sociale de l’autisme et la coopération internationale pour les droits des autistes. En introduisant ces idées, cette intervention contribue à un débat plus large sur l’équité, la justice sociale et la bonne gouvernance, qui sont des préoccupations centrales du G20.
Article récapitulatif de l’après-midi
Cet article officiel (gouvernemental) présente les travaux du Groupe de Travail sur la Réforme de la Gouvernance Mondiale, auquel nous avons participé : https://www.g20.org/pt-br/noticias/reforma-da-governanca-global-com-inclusao-justica-social-e-sustentabilidade
Débats sur la Réforme de la Gouvernance Mondiale lors de la Réunion Préparatoire du G20 Social. © Crédit : Audiovisuel G20.
Discussions avec des officiels
Essence des discussions
Les principaux thèmes que nous avons soulignés avec les personnes des organes gouvernementaux que nous avons rencontrées sont :
- Le fait que le Brésil est un pays très grand et très important, avec des besoins significatifs de la part de la population autiste, mais aussi un potentiel important pour le besoin central d' »accessibilité pour les personnes autistes handicapées », grâce à la gentillesse de la population en général ;
- Le fait que, pour un pays aussi grand, il est surprenant qu’il n’y ait ni organe public ni personne responsable de l’autisme au sein du gouvernement (et même pas au sein du Secrétariat National des Personnes Handicapées) ;
- Le fait qu’il serait nécessaire d’avoir une politique publique nationale pour l’autisme, et que les lois existantes sont bonnes, mais insuffisantes ;
- Le fait que nous pouvons réellement offrir des informations utiles (complémentaires à celles déjà fournies par d’autres entités), et que nous pouvons le prouver grâce à diverses expériences dans d’autres pays et avec l’ONU ;
- Le fait que, paradoxalement, le Secrétariat National des Personnes Handicapées ne semble pas très intéressé par nos propositions (malgré de nombreuses tentatives de notre part), et que cela est dû précisément au manque d’accessibilité sur lequel nous insistons, et qui est présent même parmi eux.